YAMOUSSOUKRO, LES PARTIES PRENANTES IDENTIFIENT LES INDICATEURS DE GOUVERNANCE DANS LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME D’INVESTISSEMENT FORESTIER (PIF)
 
Le Ministère de l’Environnement et du développement Durable (MINEDD s’est fixé un objectif celui de l’ implication active des parties prenantes au niveau des régions sélectionnées pour la mise en œuvre du Programme d’Investissement Forestier (PIF) est un moyen d’identification des indicateurs de performance afin d’améliorer la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire, organisateur de « l’atelier national d’évaluation de la gouvernance forestière» s’est tenu du 20 au 21 septembre 2018 à l’Hôtel Président Yamoussoukro.
Avec une superficie forestière de près de 3 millions d’hectares actuelle contre 16 millions en 1960, la Côte d’Ivoire fait face à la déforestation et à la dégradation de ses forêts. Pour pallier ces différents maux, le pays s’est engagé depuis 2011, dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) , dans l’optique de lutter contre le changement climatique mondial, de mieux gérer et utiliser ses ressources forestières en contribuant ainsi au développent national.
Pour la mise en œuvre de la stratégie REDD+, le pays bénéficie depuis mai 2016, d’un financement de 24 millions de dollards soit 13.363.014.960 F Cfa du fonds d’investissement climatique pour la réalisation du Programme d’Investissement Forestier (PIF) administré par la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Sous la tutelle du MINEDD, le Projet d’investissement forestier à pour but de préserver et d’accroître le patrimoine forestier de la Côte d’Ivoire en prenant en compte les enjeux sociaux et économiques du pays.
L’atelier de Yamoussoukro a réuni une trentaine de participants dont le Groupe National de Travail pour la gestion durable des forêts et la certification forestière en Côte d’Ivoire (GNT-CI) qui assure la mise en œuvre du projet ‘‘Renforcement des capacités des acteurs non étatique à améliorer les processus APV-FLEGT et REDD + en Afrique de l’Ouest’’ financé par l’Union européenne et coordonné au plan international par Tropenbos International. Le GNTCI était représenté par le Coordinateur de ce projet, Professeur YAOKOKORE-BEIBRO.
D’autres participants venus de douze catégories de parties prenantes/acteurs (le Ministère des Eaux et Forets, le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité, le Ministère de l’Économie et des Finances, la FAO, la Société de Développement des Forets (SODEFOR), la Direction de la maîtrise de l’eau et de la modernisation de l’exploitation, le Secrétariat permanent de la REDD+, l’Association des Professionnels du caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), l’Université Houphouët Boigny, la société civile (Observatoire Ivoirien pour la gestion durable des Ressources Naturelles, OIREN, , le secteur privé intervenant dans la gestion des forêts (ONG MALEBI , N’zi River Lodge, internationale Wild Chimpanzee Fund).
Au cours de cet atelier, une présentation a été faite sur la base de l’outil PROFOR (Programme sur les forêts), structure axée sur l’évaluation de la gouvernance forestière. Des groupes repartis en trois (3) ont été formés en vue de faire ressortir les quatorze (14) indicateurs les plus pertinents abordant des aspects de gouvernance pour lesquels des insuffisances sont relevées dans l’optique de mener des actions concrètes pour l’amélioration de la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire.
L’atelier a donc permis aux acteurs régionaux et locaux des zones du PIF de faire un examen et d’exprimer leurs points de vue en suivant les piliers, composantes et sous composantes (indicateurs) de la gouvernance forestière tels que définis dans l’outil PROFOR.