Les 27 et 28 mars 2019 à Yamoussoukro au Palace hôtel, s’est tenu « l’Atelier de formation des acteurs non-étatiques locaux sur les nouvelles politiques, stratégies et réglementations forestières en Côte d’Ivoire dans le cadre des processus APV-FLEGT et REDD+ ».

Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Groupe National de Travail pour la certification forestière et la gestion durable des forêts en Côte d’Ivoire sous la coordination de Tropenbos international , le projet « Renforcement des capacités des acteurs non étatiques à améliorer les processus APV -FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » a organisé cette activité dans le but de renforcer les acquis des acteurs non étatiques locaux sur les procédures en cours, en matière d’amélioration de la gouvernance forestière et de la gestion durable des ressources forestières, dans le cadre des processus APV-FLEGT et REDD+.

Au cours de la première journée d’activité, la Présentation du programme d’année 2019 et des axes d’action du projet , les Procédures d’exploitation forestière des produits secondaires en Côte d’Ivoire, le cadre juridique et réglementaire de la forêt et ses implications ont été l’objet d’échanges entre les acteurs non-étatiques.

Lors des discussions M. Ndri Bouake Maxime de l’ONG TECKIVOIR , s’est interrogé » sur la prise en compte des clauses sociales et le partage des bénéfices des exploitations forestières  dans les textes d’applications du nouveau code forestier » .

Pour répondre à cette préoccupation , Dr Konan Ekoun, Chargé du Renforcement des capacités du projet GNT-CI/UE-TBI, a signifié que » les clauses sociales et le partage des bénéfices de l’exploitation forestière sont effectivement pris en compte dans la réglementation forestière« .

M. Bli de CAFPE a apporté un additif à la réponse du Chargé du Renforcement des capacités du projet le GNT-CI. Pour lui, » à travers le cahier de charge des actions du projet, le GNT-CI/UE-TBI a effectivement renforcé les capacités des acteurs non-étatiques sur le terrain. Les renforcements sont bien venus et sont à encourager; il faudrait  donc suivre le cheminement du GNT-CI pour aboutir à des bons résultats ».

M Coulibaly, a fait un Plaidoyer auprès du GNTCI dans l’optique de bénéficier du renforcement de capacités des acteurs non étatiques sur les questions juridiques de l’exploitation forestière.

Dr Konan Ekoun a mentionner  » qu’il existait beaucoup d’initiatives autour des questions relatives aux forêts. Il existe des organisations au niveau national qui traitent des questions juridiques. Toutes les ONGs locales sont invitées à approcher le GNTCI pour demander un appui juridique afin qu’elles soient mieux outillées pour mener des actions sur le terrain ».
Il leur a réaffirmé que les rencontres en atelier seront toujours au programme des activités du GNTCI parce que les informations seront divulguées progressivement aux OSCs .

Concernant la seconde journée , les travaux ont porté sur la Présentation de la nouvelle politique de préservation,la réhabilitation et l’extension des forêts, l’ Initiative cacao et forêts comme mesure de préservation de la forêt, le Programme national d’amélioration de la gouvernance forestière et les rôles des acteurs non étatiques.
Des exercices de groupe  sur les droits et devoirs des acteurs non étatiques vis à vis de l’exploitation forestière en Côte d’ivoire ainsi qu’une restitution ont été réalisés en ce sens .

Plusieurs organisations y ont pris part dont une trentaine d’ ONG (COOPAYEA, FIEDIFOUE ,GLOBAL HEALTH, MA FORET, FEMFECA-R, AGNIA, KANTAMANTO, AJEPRONAF, APFNP, VERT UNIVERSEL, COSADA, TECK IVOIR, ONG NET, FDH, ONG Lac Développement, ONG Teck Avenir, CNJCF, AJCD, MALEBI,FCIEX, MJMS, SOS jeunesse environnementale, Afrique verte environnement, Amis de Béthanie Nature et Vie, Brigade pour la protection de l’environnement, La Providence-CI, Côte d’Ivoire Oxygène, CAFPE, BANOUDO, PPFORE, AFEDJROPA) , neuf (09) PMEFs (Menuisier, Vendeur de bois, Charbonnier) , deux (02) Administrateurs forestiers (SODEFOR , DR Eaux et Forêts) et deux (02) Chefs de village.
L’activité s’est terminée par une évaluation post-formation suivie de recommandations parmi lesquelles celle de Mme Ahoussi de l’ONG MALEBI, qui a fait un Plaidoyer auprès du GNT-CI afin de mettre en place un comité qui prendra en compte les recommandations des uns et des autres et d’apporter des réfléxions à la suite des activités.